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 reservoir dog

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will
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reservoir dog Empty
MessageSujet: reservoir dog   reservoir dog Icon_minitimeJeu 14 Sep - 5:06

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Catégorie : Action

Développeur : Volatile Games
Editeur : Eidos Interactive

Sortie : 1er septembre 2006
Multijoueurs : Non
Age recommandé : 18 ans et +
Config. : Proc 1 à 1,5 Ghz, RAM 512 Mo, Geforce 6200
Autant Coppola avait fait savoir son mécontentement après avoir vu le travail de cochon effectué par Electronic Arts sur Le Parrain, autant Tarantino, aux dernières nouvelles, n’a pas émis le moindre grognement devant la sortie du jeu vidéo Reservoir Dogs, inspiré de son film éponyme. Une absence de réaction dûe à l’argument billets verts ? Ou plus simplement à un manque d’intérêt pour le monde du gaming ? Quoi qu’il en soit, Volatile Games aurait pourtant mérité qu’on leur tape sérieusement sur les doigts, au vu de la médiocrité de leur travail d’adaptation.
Volatile versatile

Ne comptez pas non plus sur le scénario pour relever le niveau. Au dos du boîtier, l’éditeur (Eidos pour ne pas le citer) nous promettait de découvrir certains éléments du scenario que le film n’avait pas dévoilé. Oubliez immédiatement tout espoir d’en savoir plus, car c’est à peine si vous comprendrez à quel moment du film le jeu se situe.

Et pour ceux qui ne l’auraient pas vu, les choses risquent même d’être totalement incompréhensibles, puisqu'en dehors d’échanger des insultes, les personnages ne disent pas grand-chose. De niveau en niveau (le jeu en comporte quinze), le joueur aura l’occasion de contrôler chacun des six psychopathes du film. Mais là encore, sans jamais rien savoir de ce qui les différencie ni des raisons de leur présence sur un level plutôt qu’un autre, ces derniers se succèdant sans lien apparent.

Impossible donc de s’attacher à ces derniers et moins encore de s’y identifier, la seule différence entre les six Misters étant leur nom et leurs coupes de cheveux, plus polygonées les unes que les autres.

Une trahison dans le fond comme dans la forme

Non content de trahir l’ambiance du film, Reservoir Dogs est également un mauvais jeu, cumulant les mauvais points aussi bien dans les phases shoot du jeu que dans les phases courses. Le soft entend en effet manger à tout les rateliers, et propose donc à la fois des phases de tueries, où il s’agit d’avancer dans les différents niveaux pour rejoindre un point déterminé, et des courses façon Driver, où il faut parvenir à une zone définie sans trop de casse et le plus rapidement possible.

L’aspect shoot du jeu est la partie la plus désastreuse du soft. Décors vides, laideur des textures, interactivité quasi-inexistance, artichecture des niveaux inintéressante et brouillonne : l’environnement est à lui seul si mal réalisé qu’on ressent l’envie d’éteindre immédiatement son PC. Le massacre ne s’arrête pas là, le soft brillant également par l’inepsie de son gameplay : IA désastreuse, catalogue d’armes pauvre et sans pertinence, missions se résumant à courir vers l’extract point dans la plus parfaite des linéarités, difficile de trouver à s’amuser devant un tel manque de finesse. Et je ne vous parle même pas du mode « Massacre », pâle copie du bullet-time à la Max Payne, dans lequel il n’est même pas possible de se déplacer.
En réalité, la seule originalité se trouve du côté du système de prise d’otage, lequel ferait penser à Hitman, s’il n’était pas aussi rébarbatif à jouer. On s’exténue en effet à marcher en crabe, le dos contre le mur, à crier des « Lâchez votre arme ou je la bute » à des flics qui vous suivent en troupeaux sans oser vous tirer dessus, et qu’il serait tout aussi facile de dégommer.

Si vous espériez que l’aspect course du jeu vienne relever le niveau, mettez vos espoirs au placard : on dirait du Driver réalisé avec le moteur graphique de Taxi. Aucune transition n’est proposée entre les phases de shoot et les courses (on ne peut pas descendre du véhicule), si bien qu’on a vraiment le sentiment de joueur à deux jeux différents.
Au mieux, il faudra choisir entre rouler à contre-sens ou non ; au pire, se contenter de suivre la seule et unique voie proposée. Les voitures de police qui vous poursuivront de temps à autre ne risquent pas de vous arrêter bien longtemps, et quand bien même cele vous arrive, il suffit de les aligner à coup de flingue (inapparent à l’écran par ailleurs) pour les faire exploser. La maniabilité des véhicules est correcte, mais la construction des parcours manque de fantaisie et de liberté, si bien qu’un sentiment de lassitude envahit rapidement le joueur.

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Pourquoi les opportunistes ne sont jamais aimés

Reservoir Dogs est donc loin d’être le condensé de fun qu’on aurait pu attendre. Dépourvu de rythme, graphiquement à la traîne et surtout peu charismatique, ce titre est sans conteste un beau ratage. Venant d’un obscur GTA-like tchétchène, certains défauts auraient pu être pardonnés. Mais les studios Volatile ont choisi de jouer la carte du jeu licence, et qui plus est celle d’un film prestigieux. L’incapacité du soft à rivaliser avec les grands titres du genre souffre donc également de l’ombre du film dont il est tiré, auquel il fait injure. Il rejoint ainsi la liste des innombrables jeux sous licence bâclés et qu’on aurait préféré ne jamais voir naître.

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Les télé-tubbies portaient des costumes cravates

Le film possèdait un background très film noir capable de rivaliser avec l’ambiance d’un Max Payne : des scènes de gunfights nombreuses et jubilatoires, tout à fait dans l’esprit d’un GTA ; des courses poursuites bien trashouilles qu’on aurait bien vu dans un Driver. Mais Reservoir Dogs, c’était aussi et d’abord un panel d’acteurs virtuoses qu’un jeu video serait bien en mal de mettre en scène. Si l’on pouvait attendre du jeu certaines qualités de gameplay (à tort), jamais il n’aurait pu rivaliser avec le film et le casting royal dont ce dernier bénéficie.

C’est bien la première faute commise par Volatile Games. Dès la scène d’intro, le jeu tente en effet d’empiéter sur les plate-bandes du film. Les mister blue, orange, pink et autres (c’est-à-dire les personnages du film) sont devenus des sortes de gros télé-tubbies en complet noir et blanc. Et de les présenter au ralenti, avançant d’une démarche virile le gun à la main, lissant leurs cheveux 2D hideux du revers de la main. Une ambiance censée être classe, mais qui en vérité transgresse les limites du ridiculement acceptable. Si vous espériez un rendu à la Max Payne ou à la GTA, vous serez déçu : ces scènes cinématiques ne mettent absolument pas dans l’ambiance, et souffrent d’un taux de crédibilité qui frise le zero pointé.

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